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    Préambule : Par facilité j'utiliserai les termes de "dominant" et de "Maître" au masculin et "soumise" au féminin.
    Il va sans dire que je n'ai qu'une vision théorique de la relation entre un dominant et un soumis, encore plus évidemment d'une relation entre une dominante et une soumise ou entre une dominante et un soumis.
     

    ** Ces mots n'engagent que moi et appellent à la réflexion et au partage, ils ne sauraient être élevés en dogme. Aucune relation humaine ne peut être identique à une autre **

     

    D/S 11 : Se soumettre c'est accepter son unité, avancer

    libre.


    D/S 11.00 : Introduction, avoir une écoute simple.

    Une des façons de rechigner à avancer consiste à chercher des sens cachés aux ordres que l'on reçoit.
    Or, en se questionnant sur les motivations de son Maître, la soumise devient la proie de doutes et d'incompréhensions. Exemples : « S'Il me demande d'aller parler avec Monsieur X c'est parce qu'il en a marre de me voir à Ses pieds. », « S'Il me demande de changer de tenue c'est parce que celle-ci Lui déplait. ». Sous le couvert de vouloir comprendre les désirs de son Maître et les prévoir, la soumise se laisse aller à ses angoisses et doutes. Lorsque ceux-ci ont commencé leur travail de sape, ils ne font que prendre graduellement de l'ampleur.

    Vous avez opté pour la soumission parce que vous n'avez pas réussi, par vous-même, grâce à vos raisonnements, à atteindre à la paix et à l'unité. Pourquoi vouloir appliquer votre grille de compréhension aux ordres que vous recevez ?

    Oui, l'ordre que vous donne votre Maître a assurément, au moins, trois buts :

    - Direct             : Atteindre à l'accomplissement d'une action.
    - Indirect          : Vous libérer du devoir de prendre une décision en vous accordant le bénéfice de votre soumission.
    - A long terme : Vous ouvrir les yeux sur vos propres qualités et capacités.

    Pour autant, vous n'avez pas à chercher à comprendre ces trois objectifs. Là est le devoir de votre Maître.
    Vous vous desservez en cherchant les raisons sous-jacentes à un ordre.
    Tout d'abord parce que vous vous déconcentrez de son accomplissement. Vous risquez d'hésiter, de commettre une bévue et, donc, que votre Maître évalue votre soumission comme moindre qu'elle ne l'est (« Elle a du mal »).
    Ensuite parce que ce temps de réflexion vient se substituer au temps de compréhension.

    Réfléchir à ce que l'autre attend de vous est une habitude à perdre, dès lors que vous avez décidé de vous soumettre. Vous ne devez plus chercher à vous adapter aux situations ou à tous comme auparavant, mais bien à vous conformer à la grille de comportement de soumission et, par delà, à celle dictée par votre Maître.

    S
    i, face à une situation, vous hésitez sur l'attitude à tenir, trois réflexes doivent se mettre en branle.

    D/S 11.01 : Abstenez-vous, contenez-vous.

    Lorsque vous aurez l'envie de tenter une action qui ne soit clairement ordonnée par votre Maître et que le doute viendra vous assaillir, contenez-vous.
    L'action immédiate au grès de l'instinct est judicieuse à la condition que ce même instinct ne soit pas porteur de doute.

    Commencez par lever votre doute avant de vous lancer dans une action.

    La peur de la punition est logique, nécessaire et justifiée. Une faute conduit à une punition quand une erreur conduit à une discussion et à une progression sous l'égide de votre Maître.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>** L'erreur est à l'origine de la progression, l'étape sur le chemin. La faute est l'erreur répétée. La punition est signe de la révision des acquis. **

    Si votre instinct vous souffle que vous êtes dans le cadre de votre service à votre Maître, avancez en paix. Si vous commettez une erreur, ce sera l'opportunité pour votre Maître de vous aider à progresser sur le chemin de votre unité.
    Si votre instinct vous souffle un doute, prenez le temps de le lever avant de ne vous lancer. Vous risquez, sûrement, de commettre une faute en l'oubliant.

    Comment le lever ? Ayez le deuxième réflexe.

    D/S 11.02 : Référez-vous aux commandements de votre Maître.

    Dans les premiers temps de votre relation, alors que vous discutiez encore du bénéfice mutuel espéré de votre soumission à votre Maître, Celui-ci vous a remis Ses commandements.
    Votre Maître vous a demandé de le questionner sur ceux-ci, les étudiant les uns après les autres avec vous jusqu'à ce que vous en ayez compris les contours.
    Vous avez été invitée par Lui à relire ces commandements régulièrement et à le questionner sur toute question pouvant en naître. Vous avez, d'ailleurs, constaté que ces commandements étaient vivants et évoluaient pour parfaire leur compréhension, leur étendue et leur finesse, à mesure que des problèmes se posaient à vous.
    Ces commandements sont la trace de l'évolution de votre Maître. Un dominant débutant partira de l'ossature des commandements de soumission D/S pour écrire les siens, un dominant plus expérimenté aura des commandements plus mûrs.
    Aider votre Maître à faire évoluer Ses commandements est un honneur et une chance dont vous devez mesurer toute la richesse.
    Souvent sous la forme d'une liste de comportements et d'attitudes à tenir dans les situations courantes de votre service, ils sont, aussi, une charpente pour vous permettre de construire votre équilibre face aux principaux problèmes que vous pourrez rencontrer dans votre vie courante.
    Ceux-ci doivent, au moins dans leur esprit, vous éclairer sur votre service et vous donner les clés nécessaires à une attitude bénéfique face aux problèmes.
    Tout doute sur votre service doit vous conduire à vous plonger dans ces commandements.
    Aux creux de ces fruits de la sagesse et de la maîtrise de votre Maître, vous trouverez bien des outils pour votre paix et votre unité.
    Si la réponse ne vous apparaît pas dans la relecture de ces commandements ou que le temps vous manque pour vous y plonger, ayez le troisième réflexe.

    D/S 11.03 : Questionnez, partagez, progressez.

    Vous avez décidé de marcher vers votre paix, votre bonheur, votre équilibre et votre plaisir, en un mot, vers votre unité.
    Le doute est l'un des adversaires contre lesquels toute personne se doit de lutter, par chance, en vous soumettant, vous vous êtes lié à un allié de choix, votre Maître.<o:p> </o:p>

    Dans le cadre de votre progression, vous vous devez d'aller à la rencontre du doute. Se cantonner dans l'inactivité ou refuser d'étendre votre service et votre vie n'est en rien compatible avec une soumission D/S visant à votre plénitude.
    Lorsque le doute se dresse sur votre route, vous vous devez d'user, comme nous venons de le voir, des commandements de votre Maître. Si ce formidable outil n'a pas su vous éclairer et faire s'évaporer votre doute, vous vous devez d'en faire état à votre Maître.

    Dans le cadre de la relation D/S, un dominant n'est que très exceptionnellement pourvu du pouvoir de lire les pensées.
    Questionnez donc ...

    S'il n'y a pas urgence et que le lieu, le moment ou le contexte s'y prête mal, notez, rapidement, la nature de votre doute et attendez le moment judicieux pour vous en ouvrir à votre Maître.
    La virtualité offre bien des moyens de communication. Que ce soit inworld (SecondLife), en I.M. (message privé), par mail ou par tout autre biais, il est primordial que vous informiez votre Maître sur les doutes qui vous ont assaillis pour Sa bonne compréhension de votre rythme de progression et la mise en place d'exercices visant à acquérir une réponse instinctive face à ce type de doutes. Que vous ayez, d'ailleurs, réussit à lever le doute, seule, ou non.

    D/S 11.04 : Le doute est bénéfique.

    Le doute est la frontière des champs libres qui vous ont été fermés dans le passé, par ce que vous avez vécu ou ce que l'on vous a imposé.
    Le doute est l'une des principales raisons de votre soumission. Il est la cause de votre relation avec votre Maître.

    En le taisant, vous supprimez la racine de votre relation, vous étouffez vos chances d'atteindre à l'unité, vous frustrez votre Maître de Sa guidance.
    En l'évitant, fuyant les situations qui ne sauraient être gérée par les commandements de votre Maître, vous vous privez d'oxygène, cessez d'avancer, vous changez en un objet tout juste bon à remplir les taches qui lui sont assignés.

    L'objectif d'un dominant D/S n'est pas seulement de faire accomplir des tâches à une soumise mais aussi, et surtout, de tirer plaisir à la voir progresser et se réaliser.

    <o:p> </o:p>** Osez vivre, apprenez la paix, cherchez les doutes pour voir votre Maître les dissiper. **

    Didier Dewoitine.


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